25/07/2016

La traversée du Lysefjord

Samedi 25 juin, à 7h30 je me lève, et j'essaye de revenir sur mes pas de l'avant-veille, mais en plein brouillard. C'est là que je comprends pourquoi il y a autant de cairns et de T rouge pour indiquer le chemin. J'arrive au niveau du "Pulpit Rock" et même avec un épais brouillard dès 9h30 il y a déjà une soixantaine de touristes.

Je n'attendrai pas que le brouillard se dissipe, car j'ai déjà profité du point de vue avant-hier, et les touristes arrivent de plus en plus nombreux. Je reprends donc la descente, en espérant trouver un chemin menant à Songesand.

Le brouillard a complètement disparu, le ciel est bleu, il fait même assez chaud. Je croise une quantité incroyable de gens. En fait ça ne s'arrête jamais, je suis constamment arrêté pour les laisser passer.

J'arrive à un croisement où une pancarte indique un chemin de 43km menant à Lysebotn, à l'autre bout du fjord. Absolument personne ne semble prendre cette direction, donc ça me plait bien, mais 43km ça fait beaucoup, j'espère que je pourrai prendre un ferry en cours de route.

Le sentier est assez bien indiqué mais toutefois difficile et très peu fréquenté. Pendant 6 heures de marche sur 15km, je n'aurai croisé que 6 randonneurs.





Vue en contre plongée sur le Gjerag.
J'arrive à Songesand, la seule escale du ferry sur le côté nord du fjord. Je suis obligé de courir un peu car le ferry arrive et il n'y en a que deux par jour. Je paye presque 30€ pour seulement une demi-heure de traversée, pendant laquelle je pourrai apercevoir un autre rocher faisant l'objet de ma prochaine balade : le Gjeragbolten.


Tout juste arrivé à Lysebotn, je débourse 20€ de plus pour une pizza et un jus de pomme face au fjord, en regardant les fous qui font du base-jump. Puis je repars sur la route en direction du chemin menant au fameux Gjeragbolten, à priori plus difficile d'accès que le Preikestolen.

Campement près de Lysebotn.
J'ai à peine marché 2km sur la route que je suis bloqué par un tunnel, je ne sais pas si j'ai le droit de traverser à pied, rien ne dit que c'est interdit mais ça ne me rassure pas. Soit je fais du stop, soit je redescend prendre la navette... Finalement, en allant pisser, je trouve juste derrière l'entrée du tunnel un petit coin pas désagréable. Je suis fatigué, c'est trop tentant de planter la tente ici. Allez, il est 21h, je me couche, je verrai demain.

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