Je suis vraiment bien sur cette plage et je resterais bien là un jour de plus, mais si je m'attarde à chaque fois dans les endroits qui me plaisent, je risque de ne pas beaucoup avancer.
Je range les affaires, plie la tente, et repars vers la ville après avoir fait le tour du lac, qui était bien plus grand que ce que je pensais. Après 2 ou 3 heures de marche, je visite le vieux quartier de Stavanger, des maisons en bois, puis je traverse le quartier moderne, très commercial et peu intéressant, avant de me diriger vers le port.
Le vieux quartier de Stavanger. |
Je décide de quitter la ville en direction du Lysefjord, où il y a de belles randonnées à faire. Mon premier objectif est d'atteindre le Preikestolen, un gros rocher rectangulaire qui surplombe le fjord de 600 mètres.
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Vue sur un lac au départ de la randonnée. |
Au départ de la randonnée, je remplis bien ma gourde, car je n'ai pas l'intention de me contenter de cette simple balade ultra-touristique. Le sentier est très bien indiqué, même trop ; il y a des panneaux environ tous les 200 mètres indiquant où on en est, des "T" en peinture rouge et des cairns visibles en nombre à chaque instant, un chemin souvent tellement aménagé qu'on pourrait marcher en tong, et un flot incessant de gens qui redescendent par centaines. Aucune chance de se perdre.
J'arrive en moins de 90 minutes, sans forcer, sur ce fameux Preikestolen, aussi appelé Pulpit Rock en anglais. En effet cette imposante falaise est impressionnante, et le point de vue offert au bord du vide vaut le détour, malgré le monde.
Ce ne sont pas moins de 200 000 visiteurs annuels qui se rendent ici ; et même sans aucune barrière de sécurité, il y a rarement des accidents mortels. Pourtant nombreux sont ceux qui se penchent au bord pour faire des photos... et j'avoue que ça m'angoisse un peu de les regarder.
Le sentier continue, beaucoup plus escarpé, menant à une vue encore plus spectaculaire sur la falaise, et sans la foule de gens qui semblent préférer s'agglutiner sur leur gros caillou comme des mouches à merde. Bon j'exagère, il n'y a plus tant de monde que ça en ce début de soirée. Mais vu la quantité de monde croisé sur le chemin, j'ai du mal à imaginer comment ils ont pu tous tenir là dessus.

Ce ne sont pas moins de 200 000 visiteurs annuels qui se rendent ici ; et même sans aucune barrière de sécurité, il y a rarement des accidents mortels. Pourtant nombreux sont ceux qui se penchent au bord pour faire des photos... et j'avoue que ça m'angoisse un peu de les regarder.
Le Preikestolen vu du dessus. |

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